Mâle Alpha ou mâle Beta : où vous situez-vous ?
TEST »10 % des hommes couchent avec 90 % des femmes. »
Cette constatation, vous l’avez sans doute déjà entendu évoquer au fil de vos lectures sur le Net au sujet de la séduction.
À première vue, on pourrait se dire que c’est une provocation ou, au moins que l’affirmation en question comporte une bonne part d’exagération.
Et pourtant…
Regardez autour de vous un instant.
Vous avez certainement dans votre entourage un pote ou une simple connaissance qui semble plaire d’une manière presque incroyable aux filles.
Même si vous n’êtes pas très proche de lui, le côtoyer pendant quelques mois ou années vous aura sans doute permis de constater que son « tableau de chasse » est beaucoup plus étoffé que le vôtre ou que celui de la très grande majorité des mecs.
Et vous vous êtes même certainement déjà posé la question de savoir quel était son secret.
Le physique ?
Peut-être que c’est l’image d’un homme attirant qui vous vient en tête en ce moment, mais je vous assure que la plupart du temps, ce n’est même pas le cas.
Ces hommes qui paraissent plus gâtés par les Dieux que le commun des mortels ne sont pas toujours les plus beaux… loin de là.
L’argent ?
Encore une fois, il est possible que celui auquel vous pensiez exerce un métier qui rapporte ou qu’il soit issu d’une famille fortunée, mais ce n’est pas non plus l’apanage des hommes de cette espèce.
Oui, s’il aime les bagnoles et qu’il accepte d’y consacrer les moyens nécessaires, mais ce n’est pas encore la clé de notre interrogation.
Le point commun de tous ceux qui plaisent aux femmes
Je ne vais pas vous faire mariner plus longtemps.
En fait, la caractéristique commune de ces types, c’est qu’ils font en fait bel et bien partie de ces 10 % que j’évoquais en début d’article.
Certes, on pourrait discuter des heures ou des jours entiers sur la validité de ce pourcentage, mais le fait est que l’essentiel est là :
La grande majorité des femmes ne sont accessibles qu’à une minorité des hommes qui se les partagent.
Plus étonnant encore.
Savez-vous que dans le règne animal, des constatations similaires peuvent être faites au sujet de certaines catégories de mammifères ?
Prenons par exemple les loups.
Le comportement social du loup a beaucoup été étudié. Comme le chien, compagnon de l’homme depuis des temps lointains, est supposé en descendre directement, il était utile de comprendre comment les ancêtres de celui-ci fonctionnaient pour en tirer des conclusions utiles à son sujet.
De cette manière, on a pu remarquer que, dans un groupe de loups, une meute, seule une petite partie d’entre-eux a le droit de se reproduire.
On parle dans leur cas des individus Alphas, le reste du groupe étant qualifié de Betas par opposition.
Je vous ai parlé des loups car, à ma connaissance, c’est à leur sujet que ce terme de mâle Alpha a été largement employé, mais ces faits ont aussi été mis en évidence chez les lions, certains buffles et bien d’autres espèces animales encore…
Ce qui est fascinant, c’est que ces comportements, même s’ils ne peuvent pas être transposés en tant que tels à l’espèce humaine qui est infiniment plus évoluée, se retrouvent quand même, sous des formes modifiées, dans nos sociétés, aussi modernes soient-elles.
Qu’est-ce qui caractérise le mâle Alpha ?
Chez nous, ce n’est plus la seule force physique qui détermine le statut Alpha ou Beta d’un homme.
Si c’était le cas, nous en serions encore au stade de bêtes ou d’hommes de Cromagnon.
Non, à notre époque, c’est plutôt une série de facteurs qui font que les femmes – qui restent malgré tout biologiquement programmées au fond d’elles-mêmes pour opérer une sélection entre leurs prétendants mâles – vont vous percevoir comme un élément Alpha ou Beta et dès lors vous voir ou non comme un amant potentiel.
Aujourd’hui, je ne vais pas m’attacher à évoquer l’ensemble de ces facteurs.
D’une part, ce serait prétentieux de ma part que de prétendre que j’en détiens toutes les clés.
Personne ne pourrait affirmer cela. Si, chez les animaux c’est éventuellement possible, l’être humain est infiniment plus complexe et les individualités peuvent être si différentes que cela serait tout bonnement illusoire.
Par contre, ce que nous pouvons observer, ce sont des tendances de fond.
Celles qui vont nous intéresser ici sont les traits de caractère et de comportement des hommes vis-à-vis des femmes elles-mêmes.
En effet, le mâle Alpha et le mâle Beta se distinguent l’un de l’autre aussi – et peut-être surtout – par la manière dont ils agissent lorsqu’ils sont confrontés à une femme qu’ils trouvent attirante et avec laquelle ils veulent arriver à coucher.
Pour que vous compreniez bien les différences essentielles de comportement entre ces deux catégories d’hommes, je vais illustrer ceci par des questions et des exemples.
– Le mâle Beta se montre dépendant du résultat.
En pratique, cela se manifeste par le fait que, dans la phase de séduction avec une femme en particulier, il se montre (très) affecté s’il n’arrive pas à ses fins ou que la réponse qu’il reçoit revêt un caractère négatif.
Cette déception est non seulement ressentie d’une manière plus forte, mais, en plus, elle se remarque et renforce donc, pour la fille, l’image d‘un homme de rang inférieur. Un mâle Beta, donc.
À l’inverse, le mâle Alpha est moins sensible à ce genre de désillusions.
Quand il drague, il a bien entendu envie que le résultat soit au rendez-vous, mais, si ce n’est pas le cas, il sait « lâcher l’affaire » et tourne les talons beaucoup plus facilement pour consacrer ses efforts de séduction à d’autres filles plus disposées sur le moment.
Ce que l’on appelle la dépendance au résultat n’est donc pas le fait d’accorder de l’importance à la séduction ou l’envie générale de plaire et de coucher avec des femmes. Cela, tout homme hétérosexuel y est sensible et considère ça comme un sujet de premier plan.
Non, cette dépendance au résultat est la dérive – extrêmement répandue chez les mecs – qui consiste à prendre beaucoup trop au sérieux UNE (tentative de) séduction en particulier.
– Une différence qui découle directement de la précédente et qui permet de différencier l’Alpha du Beta est la propension qu’a ce dernier à s’interroger au sujet d’une femme en particulier.
Tandis que l’Alpha, quand il a affaire à une fille qui se montre quelque peu réticente, cherche avant tout à diversifier ses efforts et commence donc à partir en quête de nouvelles cibles potentielles, le mâle Beta agit exactement de la manière inverse.
Au lieu de relâcher la pression en considérant que perdre davantage de temps avec une fille qui ne semble pas pouvoir se décider ou joue à un jeu qui va avoir pour conséquence de réclamer beaucoup d’énergie pour un résultat finalement très incertain, le mâle Beta va s’obstiner.
Comme il s’obstine, il s’entête et finit même la plupart du temps par sombrer dans l’obsession.
Du côté de la fille, cet entêtement dont il fait preuve communique un intérêt exagéré pour sa personne.
Imaginez que les rôles soient inversés.
Tandis que vous n’avez aucune difficulté à trouver une partenaire sexuelle, une fille commence à vous tourner autour.
Elle vous envoie des textos, demande à vous rencontrer, etc. bref, elle vous drague ouvertement.
De votre côté, vous n’êtes pas spécialement en demande.
Elle est à votre goût, mais ce n’est pas la seule dans ce cas et les occasions ne manquent pas avec d’autres filles qui sont aussi intéressantes.
Or, plus le temps passe, plus elle cherche à communiquer avec vous et trouve des prétextes divers pour essayer de forcer une rencontre.
Ce n’est pas que vous n’avez pas envie de la voir, mais votre emploi du temps du moment n’est pas spécialement propice. Du coup, vous répondez avec l’intention d’accepter un rendez-vous, mais dans l’immédiat, cela ne vous arrange pas trop.
Elle ne l’entend pas de cette oreille et plus elle croit que vous vous esquivez, plus elle se fait insistante par tous les moyens qu’elle a à sa disposition.
Je parie ce que vous voulez que dans un cas comme celui-là, il ne coulera pas beaucoup d’eau sous les ponts avant que vous ne finissiez par accorder à cette fille une importance largement inférieure à celle qu’auraient à vos yeux les autres femmes qui gravitent autour de vous.
À l’arrivée, celle qui aurait le moins de chance de terminer sous la couette en votre compagnie, ce serait bien elle.
Cette démonstration, même si elle est imparfaite parce que trop théorique, illustre néanmoins bien ce qui peut se passer dans la tête d’une fille quand deux mecs – l’un au comportement Alpha et l’autre que l’on peut appeler mâle Beta – lui tournent autour.
Le gagnant est au final celui qui sait montrer son intérêt tout en évitant de communiquer qu’il a BESOIN de cette relation…
De plus, dans mon exemple, j’ai considéré – par simplification – que les perceptions de l’homme et de la femme étaient interchangeables sans différence notable et que seules comptaient les occasions de relations dont disposait la personne sollicitée.
Dans la réalité, c’est loin d’être le cas.
Si, pour un homme, une femme un peu, comment dire… « collante » n’est pas d’office perçu comme quelque chose de franchement négatif (du moins au moment de la phase de séduction), il en va tout autrement chez elles.
Un homme qui adopte ce genre de comportement est quand à lui presqu’immédiatement recalé.
Il est « Needy », comme vous l’avez peut-être déjà lu ici et là.
Un mâle Beta, de par la manière dont il se comporte avec les femmes pendant la séduction aura ainsi toutes les chances – ou plutôt les risques – d’être perçu comme needy.
Dès qu’il met les pieds dans cet engrenage, je ne donne pas cher de sa peau du point de vue de ses perspectives de succès…
De votre côté, essayez aussi de faire un bilan objectif de votre façon de faire en la matière.
- Est-ce que vous êtes de ceux qui se posent mille questions au sujet de ce que telle ou telle fille leur a dit ou répondu dans une circonstance précise ?
- Cherchez-vous à interpréter chaque mot du moindre texto qui vous est envoyé par la femme que vous draguez ?
- Voulez-vous à tout prix découvrir ce que cache chacun de ses comportements à votre égard quand ils vous paraissent un tant soit peu ambigus ?
Si vous répondez par l’affirmative à ces questions, faites le nécessaire pour changer.
Faites-le TOUT DE SUITE.
Si ce n’est pas votre priorité, il faut que cela le devienne sans plus perdre un seul instant.
Rien qu’en améliorant cette facette Needy, ce comportement de mâle Beta, vous verrez presqu’instantanément le comportement des femmes à votre égard se modifier.
En mieux, bien sûr.
– Le Oneitis, vous connaissez ?
Suis-je bête, mais bien sûr que tous les hommes connaissent ça…
Eh bien, dans ce cas, je ne vous étonnerai sans doute pas en vous apprenant qu’une autre caractéristique des mâles Beta est aussi de tomber en Oneitis beaucoup plus souvent que les autres.
En fait, tout est lié.
Comme le mâle Beta a du mal à détacher ses pensées d’une fille en particulier, il a forcément moins la tête à en draguer d’autres.
Et comme il n’en drague pas (ou, dans tous les cas, trop peu d’autres), il finit par s’obséder.
Non seulement ce comportement lui gâche les maigres chances qui lui restaient peut-être avec cette femme, mais en plus il a un autre effet pervers de taille : il renforce son idée d’obsession et notre pauvre homme finit par tomber en Oneitis.
J’ajouterais que le mâle Beta a tendance à sombrer dans le Oneitis plus tôt.
À priori, quand on pense Oneitis (ou obsession amoureuse, parlons français), on imagine une relation existante entre le mec en question et une fille.
Dans certains cas, cependant, il n’y a même pas encore de relation clairement installée, voire même aucune relation du tout.
Les cas extrêmes de mâles Beta en arrivent à être obsédés par une femme sans même qu’il ne se soit jamais rien passé entre eux.
Quoi qu’il en soit, je terminerai cet article par une précision importante :
Personne ne peut être à 100 % Alpha ou à 100 % Beta.
En fait, chaque homme se situe à un certain niveau sur ces échelles par son comportement avec les femmes.
D’autre part, ce niveau n’est pas fixé une fois pour toutes.
Si vous penchez du mauvais côté de la balance – le mâle Beta -, j’ai envie de dire tant mieux.
Vous pouvez y remédier.
Par contre, il vous faudra toujours vous montrer vigilant, puisque même les mâles Alpha au long cours sont susceptibles, à un moment de leur vie ou dans une situation précise, avec une femme particulière, de tomber dans des travers qui, jusque-là, n’étaient pas dans leur nature comme le Oneitis ou le fait d’être mis en friendzone régulièrement, par exemple.
À bientôt pour de nouveaux articles,
Pascal